Source: Laura Denooz¸ PKF Malta¸ octobre 2011
Dernièrement les bourses européennes ont été fortement affectées après l’annonce par Moody de son intention de revoir les notes de certaines banques françaises.
L’économie toute entiere fonctionne au ralenti mais les trois principales banques françaises à savoir BNP Paribas SA¸ Société Générale SA et Crédit Agricole SA sont particulièrement concernées et Moody continue de les surveiller étroitement.
Le problème vient de l’économie grecque qui est principalement responsable de ces problèmes. La Grèce ainsi que l’Italie¸ l’Espagne et le Portugal sont en difficultés financières à cause de finances précaires continues. La Grèce accumule les dettes depuis des années et rencontre maintenant des déboires alors qu’elle tente de se ressaisir malgré toutes les mesures d’austérite prises par le gouvenement grec pour réduire cette dette. Si la Grèce n’est pas capable d’honorer sa dette¸ cela aura des repercussions sur l’ensemble de la zone euro avec le risque que certaines banques fassent faillite.
En ce qui concerne les banques françaises¸ elles sont fortement exposées à la crise grecque car elles ont accordés des prêts importants aux entreprises grecques. Les économistes ont peur des répercussions sur les banques françaises si la Grèce est incapable d’honorer sa dette. En consequence¸ ces banques ont atteint des notes historiquement basses dues à un manque de confiance des investisseurs à travers le monde.
L’agence de cotation peut abaisser le niveau de ces banques d’un ou deux niveau en fonction de leur situation financière. Moody n’est pas la premiere agence de cotation qui revoit les notes de ces banques. En effet¸ il y a quelque temps le service de cotation de Standard&Poor’s a abaissé leurs notes d’un ou deux niveaux. Pour limiter l’impact de la decision de Moody¸ les banques françaises ont decidés de prendre certaines mesures.
Cependant¸ malgré la forte chute des actions¸ les banques françaises ne devraient pas se tracasser trop de leur situation actuelle. Elles ont le support de leur gouvernement et de sept chefs financiers qui assurent qu’ils prendront les mesures nécessaires pour soutenir ces banques et éviter une crise comparable à celle de 2008.
De plus les spécialistes sont d’accord pour dire que les banques françaises ont suffisamment de liquidité et de solvabilité et qu’elles sont fortes assez pour resister à tous les scenarios possibles.