Source: Thomas Stibon¸ PKF Malta¸ juin 2013
‘’Il y a trop d’immigrés en France’’
L’ancien Premier ministre UMP a estimé récemment qu’il y avait trop d’immigrés en France¸ pays qui ne peut accueillir “dans des conditions décentes” tous ceux qui veulent venir y vivre.
Il déclare que la “La France est aujourd’hui dans l’incapacité d’accueillir dans des conditions décentes tous les gens qui veulent venir y vivre”.
“Donc il faut réduire la politique d’immigration”¸ a dit le député de Paris. “J’avais proposé que¸ comme au Canada¸ on ait chaque année un vote du parlement sur le nombre d’immigrés¸ qu’on peut accueillir¸ les métiers qu’on veut privilégier¸ les régions du monde pour lesquelles on veut fixer des quotas”.
200.000 entrées par an¸ “c’est trop dans un pays de situation de chômage¸ de crise économique¸ qui doit réduire sa dépense publique et qui a des problèmes de cohésion nationale”¸ selon François Fillon.
Immigration professionnelle: les mauvais chois de la France
Le débat sur l’immigration professionnelle arrive à l’Assemblée nationale. Le gouvernement va esquisser les pistes de sa politique en la matière¸ et un projet de loi pourrait être déposé en juillet.
Car la France n’est pas un grand pays d’immigration professionnelle. C’est le constat sans appel dressé par le gouvernement. L’an dernier seulement 9% des titres séjours ont été délivrés pour des motifs économiques (c’est par exemple plus de 20% en Grande Bretagne).
Pour changer la donne¸ le gouvernement veut simplifier les procédures. Il existe aujourd’hui 11 titres de séjours différents pour motifs économiques. Tout cela pourrait être alléger et dans certains secteurs¸ des autorisations de séjours de long terme pourraient même être accordées.
De plus¸ les taxes versés par les entreprises qui embauchent des étrangers qualifiés pourrait être abaissées.
Pour les étudiants¸ l’effort serait là aussi dans la simplification. Il s’agirait d’un guichet unique sur les campus pour faciliter les démarches et la création d’un titre de séjour¸ spécial¸ à vocation professionnelle. Car aujourd’hui¸ un tiers seulement des étudiants étrangers choisissent de rester travailler en France après leurs études.
Une décision de la part du gouvernement français qui arrive au moment où des chefs d’entreprise plaident pour une immigration économique
« L’immigration contribue à la prospérité économique d’un pays »¸ écrit dans un communiqué le Cercle d’outre-Manche¸ qui réunit « des dirigeants français de groupes internationaux opérant au Royaume-Uni et en France&nb